Pourquoi des propriétaires seraient-ils prêts à réduire le prix de vente de leur bien immobilier de 30 % lors d'une période de crise sur le marché ?

Posté par : ConteuseVoyageuse47 - le 29 Janvier 2025

ConteuseVoyageuse47 : le 29 Janvier 2025

Je me demandais, qu'est-ce qui pourrait pousser quelqu'un à accepter une perte aussi importante ? Est-ce qu'il y a des situations spécifiques, comme un besoin urgent de liquidités ou des dépenses imprévues, qui justifieraient une telle décision ? Ou est-ce que c'est purement une question de perception du risque et de vouloir se débarrasser d'un bien avant que sa valeur ne chute encore plus ? J'imagine qu'il doit y avoir pas mal de raisons possibles...

Commentaires (5)

Ziad : le 29 Janvier 2025

En effet, plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu. Un besoin urgent de liquidités est une raison valable, surtout si le propriétaire fait face à des dettes ou des obligations financières pressantes. Il y a aussi la question de la perception du risque, anticiper une baisse encore plus importante et préférer vendre maintenant à perte plutôt que plus tard à une perte plus grande. Sans oublier des situations personnelles comme un divorce, un héritage, ou un déménagement urgent qui peuvent forcer une vente rapide, quitte à baisser significativement le prix.
Solarian : le 30 Janvier 2025

Clair, Ziad. Et faut pas oublier les aspects fiscaux ! Des fois, une vente rapide avec une moins-value, ça peut permettre de compenser des plus-values ailleurs, ou de réduire l'impôt sur la fortune immobilière. C'est pas toujours la motivation première, mais ça peut peser dans la balance.
Ziad : le 30 Janvier 2025

C'est un point pertinent, Solarian, cette histoire de fiscalité. On a vite fait de penser au prix facial, mais l'optimisation fiscale peut jouer un rôle non négligeable, surtout pour les biens conséquents. En fait, si on regarde la situation actuelle, il y a un vrai rapport de force qui s'est inversé. On parle souvent du "pouvoirdesacheteurs", et c'est pas un vain mot. Les taux d'intérêt plus élevés, l'inflation... tout ça comprime le pouvoir d'achat. Et forcément, ça se répercute sur les prix. C'est aussi une question d'anticipation. Si les vendeurs sont convaincus que les prix vont continuer à baisser (et certains indicateurs le laissent penser), ils peuvent préférer encaisser une perte de 30% maintenant plutôt que de risquer une dégringolade encore plus forte dans quelques mois. C'est une stratégie de limitation des dégâts, en quelque sorte. Après, faut aussi regarder du côté des vendeurs. Il y a ceux qui ont des attentes irréalistes, qui restent bloqués sur les prix d'il y a deux ans. Ces "vendeursgourmands", comme on dit, finissent par geler le marché. Leur bien reste sur le marché pendant des mois, voire des années, sans trouver preneur. Et au final, ils sont obligés de revoir leurs prétentions à la baisse, parfois de manière drastique. Ce qui est paradoxal, c'est que le "pouvoird'achatimmobilieraaugmenté" pour ceux qui ont les moyens d'acheter cash ou avec un apport important. Mais ce sont des situations très spécifiques, et ça ne reflète pas la réalité de la majorité des acheteurs potentiels. Et puis, il y a toutes les interrogations autour de la fiscalité et du revenu disponible. Les impôts locaux augmentent, les charges aussi... Forcément, ça impacte la capacité des ménages à investir dans l'immobilier. Même si le "pouvoird'achatimmobilierdevraitencorecroître", il faut voir si cette croissance sera suffisante pour relancer le marché. Bref, pour qu'il y ait des transactions, il faut un consensus entre vendeurs et acheteurs. Et pour l'instant, on en est encore loin. Les vendeurs doivent accepter de revoir leurs prix à la baisse, et les acheteurs doivent se sentir en confiance pour investir. C'est un équilibre fragile, qui peut basculer d'un côté ou de l'autre en fonction de l'évolution de la situation économique.
Solarian : le 30 Janvier 2025

Ziad, tu as raison sur l'importance de l'anticipation et la psychologie des vendeurs. Ça me rappelle un peu le biais d'ancrage en finance comportementale, où les gens ont du mal à se détacher d'une valeur de référence, même si elle est plus pertinente... 🤔 Pour revenir au sujet, je pense qu'on sous-estime aussi le rôle des conseillers immobiliers. Un bon agent peut aider à fixer un prix réaliste et éviter de se retrouver dans une situation où une grosse décote devient inévitable. 🏡
ConteuseVoyageuse47 : le 31 Janvier 2025

C'est vrai, Solarian, le rôle des conseillers est essentiel. Un bon diagnostic initial, réaliste et basé sur des données concrètes, ça évite pas mal de déconvenues. Et surtout, ça permet de ne pas laisser le bien traîner sur le marché, ce qui finit toujours par le dévaloriser.